…Le Show continue malgré tout….
Récemment, les décès d’artistes tels Chris Kelly ( Daddy Mac), Capital Steez et Teri Moise m’ont forcé à me questionner sur les raisons de la solitude chez plusieurs artistes urbains et contemporains. Comme mentionné, dans un blog antérieur plusieurs réponse à ce questionnement pourraient se trouver dans le mode de vie illicite lié à l’environnement socio-artistique. Un mode de vie illicite souvent irrémédiable et sans pitié. Néanmoins, cette analyse n’est qu’une réponse partielle à mon questionnement. Plusieurs artistes connus et peu connus souffrent d’une grande tristesse intérieure et introspective. Plusieurs d’entre eux sont contraints à des dilemmes tels: la bipolarité, des troubles anxiodépressifs, une humeur dépressive, ambivalence des états d’âmes pouvant être reliés à des TDAH et même des tendance suicidaires dans certains cas. Ces fléaux sont souvent liés à un débalancement psychosocial et psychiatrique. De plus, ils peuvent être aussi lier à un délaissement de l’éthique immatérielle et de notre capacité intello-spirituelle dans un milieu artistique : hyper-matérialiste, narcissique, postmoderniste et hédoniste. Vous constaterez que ce type de milieu est grandement axé sur « la gratification individuelle » et de loin la glorification collective.
De l’extérieur, plusieurs artistes peuvent paraître très sociable; cependant ces derniers souffrent énormément au plan introspectif. Souvenez-vous des débâcles causées par les souffrances intérieures de légendes artistiques tels Kurt Cobain, Jim Morrison ou Freddy Mercury. Dans le milieu urbain actuel très influencé par la culture post-rap la hausse de la consommation de drogues chimiques crée des délires psychiques, résultant d’une solitude de plus en plus conditionnée par plusieurs facteurs corporatifs et sélectifs du domaine artistique. En occurrence, une panoplie d’artistes émergents issus des cultures jeunes se voit engouffrée dans cette déchéance socio-artistique. Cette déchéance artistique est souvent accompagnée de grande tristesse interpersonnelle et socio-relationnelle poussant plusieurs de nos grandes voix à s’enlever la vie. Lorsque nous regardons de plus proches le cas de Teri Moise nous remarquons que cette dernière avait le vent dans les voiles en 1996 avec son succès « Les e Poèmes de Michelle » suite à la sortie de son premier album acclamé par la critique; cette Erykah Badu francophone est tombée dans l’ombre. Elle a réalisé un second album en 1998 que j’ai peine à trouver. Bref, cette dernière semble avoir été reléguée au rang de la clandestinité artistique. Nous ne savons point ce qu’elle a du éprouver personnellement pendant ces (13) années qui ont suivi son titre à succès « Les Poèmes de Michel ». Plusieurs artistes se voyant reléguer à une sous carrière artistique ou à la clandestinité artistique après un grand succès commercial n’arrivent guère à surmonter la pente, car ils ne sont point soutenus par le milieu. Très vite, ils se rendent compte du climat malsain et destructif régnant dans les sphères commerciales du milieu artistique.
La ravissante beauté nubienne, Teri Moise
25 mars 1970 - 7 mai 2013
Chris Kelly ( Kriss Kross) mort d'une overdose au courant du printemps 2013
Un milieu qui ne soucie guère du maintient en bon et du forme de leur psyché intello-spirituel. Une raison pour laquelle plusieurs artistes « organiques » et peu connu préfèrent faire leur art pour un public restreint, sélectif et très ciblé. Au-delà du nombre de fans et des effectifs ces derniers ne veulent que véhiculer : des vibrations constructives, un code de conduite et
une aspiration spirituelle aux principaux intéressés(es). En vue de garder leur intégrité ces artistes organiques rejettent toute formes de méga-diffusion et de commercialisation. Capital Steez, issu du collectif Pro-Era n’avait que 18 ans ( à vérifier) lorsqu’il décida de s’enlever la vie; en pleine croissance artistique avec son compère Joey Badass. Je ne pense pas qu’il avait un soutien quelconque au plan artistique pour développer une démarche artistique dans un environnement interpersonnel complètement constructif et plus ou moins organique. Il en fut de même pour Chris Kelly, le rappeur du légendaire duo Kris Kross, âgé de plus de (15) ans que Capital Steez. Dans le cas de Chris Kelly on ressent l’historique d’une vie illicite et de consommation de drogues dures ayant affecté ce dernier. Il ne serait pas étonnant que cette historique soit aussi liée à l’absence d’un mode de vie organique au plan artistique ainsi qu’aux dérivés destructif et malsains, tel qu’énoncé antérieurement dans notre analyse. Le mode de vie organique au sein du milieu artistique contemporain ne peut qu’être cultiver qu’en se fortifiant dans l’immatérialisme ce qui est nécessaire à la subsistance de notre psyché intello-spirituel.
Sur quoi repose l’immatérialisme ? En nous fiant aux travaux de André Moreau et de Georges Berkeley cela reposent en forte partie sur une dématérialisation de notre perspective de la réalité. Une vision de la réalité n’étant pas axée sur l’accumulation de matérielle mais bien d’une paix intérieure et immatérielle. Tel que l’énonce le grand érudit Dr. Ra Un Nefer Amen ( Maat, The 11 Laws of God) cette paix intérieure peut être cultivée par la mise en application de principe découlant de l’arbre de la vie kamite ( tel que démontré dans le schéma 1.1). Cette paix intérieure de nature immatérielle nous permet de mieux contrôler nos vibrations spirituelles et notre psyché post-physiologique ( dépassant notre corps humain) en canalisant les (4) zones suivantes : 1- La Zone chakrale 2- La Zone causale 3- La Zone astrale 3- La Zone Atavique
Ancestrale. Ce qui nous plonge dans une expansion de notre dimension psychique.
Comme le déclare le prophète Noble Drew Ali « la largeur et l’expansion de la mentalité de l’être est important » source : Sourate 30 :07 du Saint-Coran aux 7 cercles ,. André Moreau ( 1986) nous énonce l’importance d’un système de référence pouvant nous aider à cultiver certains principes qui peuvent nous aider à nous maintenir dans notre quête de vérité; ces derniers s’avèrent applicable à l’expansion de notre mental et de notre spirituel. En cette période contemporaine le domaine artistique ne fait que reproduire des stars d’un jour et d’une nuit prisent dans le carcan cyclique d’un showbizz « sans âme ». Ce carcan cyclique semble bloquer l’effervescence artistique de plusieurs artistes mûrs ou émergents. En poussant notre analyse, dans l’angle de la culture urbaine nous avons pu en tirer une analyse avec les destins des Chris Kelly, Capital Steez et Teri Moise. Ces derniers ont énormément soufferts. Cependant, leur souffrance fut aperçu par un environnement socio-artistique qui a préféré contempler au loin leur détresse sans y apporter un quelconque secours. Or, d’autres artistes ayant peine et misère à être reconnu par leurs pairs et n’évoluant pas nécessairement dans une perspective organique souffrent autant et disparaissent de la carte à chaque jour. Ils meurent étant méconnus de plusieurs et mêmes de leurs propres familles et réseaux. Ils n’arrivent point à s’auto-valoriser dans leur statuquo ultra-underground. Certains d’entre eux ne voulurent que partager leur vision artistique avec un entourage sincère prêt à accepter sincèrement leur créativité.
Capital Steez de Pro-Era
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